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Mardi, 17 janvier 2012 05:32 |
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Jean Claude Duvalier reçoit un accueil chaleureux à Jacmel C'est par un déplacement à Jacmel (Sud Est) que l'ex président Jean Claude Duvalier a commémoré le premier anniversaire de son retour d'exil. S'adressant aux jacméliens venus l'accueillir M. Duvalier a expliqué qu'il entendait exprimer sa sympathie aux anciens collaborateurs de son père. Visiblement ému de l'accueil chaleureux de nombreux jeunes jacméliens, l'ex président s'est dit attristé de l'état de la métropole du sud-est. J'ai pris des notes a-t-il martelé annonçant qu'il œuvrera pour redorer l'image de la ville. Tout en lançant un appel à la patience M. Duvalier a fait remarquer que l'accueil enthousiaste des jeunes jacméliens décuplera ses forces dans la recherche de solution à des problèmes urgents. Il a avoué que l'accueil chaleureux lui a rappelé de bons souvenirs durant sa présidence. Cependant les dirigeants du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) n'ont pas de bons souvenirs de la présidence de Duvalier. Marie Yolene Gilles, s'étonne des multiples déplacements de Duvalier qui est sous le coup d'une procédure judiciaire. Le RNDDH accuse le gouvernement Conille de ne pas supporter les efforts des autorités judiciaires pour juger Duvalier. Rappelant que des plaintes ont été déposées par des victimes de la dictature des Duvalier, Mme Gilles s'indigne de la présence de " Baby doc" lors de plusieurs cérémonies officielles. Jean Claude Duvalier avait pris part le 12 janvier dernier à une cérémonie officielle à la mémoire des victimes du violent séisme. Depuis son retour d'exil Duvalier a effectué plusieurs déplacements notamment à Léogane, à Cabaret et aux Gonaïves. LLM / radio Métropole Haïti |
Haïti/ Droits humains : Le RNDDH dénonce l’inaction de la Justice haïtienne dans le dossier de Jean Claude Duvalier
lundi 16 janvier 2012 à 17:57
Le dimanche 15 janvier a marqué le premier anniversaire du retour en Haïti de l’ancien président Jean Claude Duvalier, après 25 ans d’exil en France.
Dans une déclaration faite ce lundi, 24 heures après ce retour controversé, le Réseau national de défense des droits humains a dénoncé l’inaction de la Justice haïtienne dans le dossier de Baby doc.
Selon l’organisme de droits humains, qui exige un procès équitable, les traitements particuliers accordés à Jean Claude Duvalier montrent clairement que le gouvernement Martelly-Conille n’a aucune volonté pour combattre l’impunité.
REFLEXIONS....
Les vepres jeremiennes nous ont fait perdre beaucoup davantage...Les petits fils de ces victimes occupent de tres grandes fonctions mais le departement n'a rien beneficie parce que nous n'avons
pas de representants avises...Pourquoi les cayes, jacmel beneficient des aeroports internationaux, jeremie est bannie sur la liste.Une fois de plus nous sommes victimes de notre politique
d'obscurantisme, de voyeurisme, de rache manyok, de pe lebrin vin monseye lebrin paske li fe bon travay...Jeunesse grand anselaire, il est temps de se reveiller pour avoir un campus
universitaire, un reseau sanitaire decent, un port secure, un aeroport international. Pour les avoir il faut investir dans des dirigeants potables et valables, tout doit se passer à travers des
etats generaux et une politique retention retour au sol natal..Les anciens dirigeants politico religieux avaient contraint les fils de la ville à se retirer, je me rappelle la pression de Mgr
Romelus, du R.P Joachim, du groupuscule Korega qui m'ont profere des menaces de mort aupres du gouvernement de l'epoque pour que je ne revienne pas à jeremie, l'ex magistrat Laforest
menacait de me faire arreter accompagne du Me Brierre Nazaire alias ti rouge, un ingrat de la pure espece, les medecins cantonnes à jeremie ou sont ils...ils ont ete broyes par le
nature comme le vent...i...Tous sont responsables de cette décadence que subit la cité..La population a tort, dans les joutes electorales, elle projette ces memes individus qui n'avaient rien
foutu, ils sont de veritables obstacles à l'épanouissement de la ville, leurs énergies negatives ralentissent le bon fonctionnement du departement..Un peu de reflexion sur l'avenir de cette
jeunesse qui est grandement hypotequee..REVEILLEZ VOUS...A LA PROCHAINE, LA GRAND ANSE AURA BESOIN DE NOS EXPERIENCES ET DE NOTRE VISION POUR LA SORTIR DE CE SOUS DEVELOPPEMENT MENTAL ET
CHRONIQUE...NOUS NE SOMMES PLUS AU RACHE MANYOK MAIS A LA CONSTRUCTION D'UN NOUVEL ORDRE SOCIALISTE OU L'HOMME EST UN FRERE POUR L'HOMME...
Nous constatons que le Président Martelly est un ami proche de Jean-Claude Duvalier dictateur déchu, poursuivi pour crimes contre l'Humanité et détournements de fonds. Il est d'ailleurs entouré dans son gouvernement d'anciens fidèles de cet ex-dictateur.
LE CENTRE ŒCUMÉNIQUE DES DROITS HUMAINS
( CEDH )
Proteste énergiquement contre le fait
----- Que Jean-Claude Duvalier, prévenu de crimes contre l’humanité, de
détournements de fonds au préjudice de tout un peuple, assigné à résidence sur ordre du juge d’instruction puisse circuler ainsi librement sur tout le territoire de la République
----- Que l’on ait pu, par une provocation inqualifiable à la mémoire des milliers de compatriotes, filles et fils d’Haïti, choisir Jean-Claude Duvalier
comme Parrain de la promotion des futurs hommes et femmes-de-loi, de la Faculté de Droit des Gonaïves.
Le Centre Œcuménique des Droits Humains, interpelle toutes les composantes, exécutive, législative et judiciaire de l’État Haïtien pour qu’elles prennent leurs responsabilités afin que Jean-Claude Duvalier cesse de narguer les victimes de ses forfaits et que toutes les dispositions qui s’imposent soient prises pour qu’il soit jugé conformément aux lois et aux instruments internationaux signés et ratifiés par Haïti.
Sylvie W. Bajeux, Dir. Exéc.
Port-au-Prince, le 20 décembre 2011
Haïti-Séisme: Deux ans après le tremblement de terre les sinistrés des camps crient au désespoir
A la veille du deuxième anniversaire du séisme du 12 janvier qui a fortement ravagé Haïti, les populations logées dans les camps d’hébergements sont découragées en raison des mauvaises conditions de vie, ont-ils confié a Haïti Press Network.
Plusieurs centaines de personnes qui sont logées au camp de Sainte Thérèse à Pétion-ville ne savent à quel saint se plaindre pour enfin voir une amélioration de leur condition de vie,
2 ans depuis la catastrophe qui leur a privée de tout.
Michel Chrisius et Jean Lalanne, âgés respectivement de 36 et 31 ans ont 4 enfants. Ils se sont réfugiés au camp de sainte Thérèse depuis le 13 janvier 2010. Autrefois, ils
habitaient à Nerette dans une maison qu’ils avaient louée.
Avant le séisme Michel Chrisius était marchand ambulant de boissons rafraichissantes. Il dit avoir tout perdu lors du séisme, et depuis il ne travaille pas. Cependant, il entretient sa
famille grâce à la collecte de bouteilles en plastique recueillies un peu partout à Petion-ville et au Canapé-vert, dans les poubelles, sur les chaussées et dans les égouts. Après les avoir
emballées dans des énormes sacs, il les revend à une industrie d’assemblage à cité-soleil.
Au début, selon Michel, le commerce lui rapportait entre 400 et 500 gourdes. Mais depuis un certain temps à cause du nombre croissant de gens qui ont envahi le marché, cette activité ne lui
rapporte que 125 ou quand ça va mieux 200 gourdes.
Michel se demande à quand la fin de son calvaire. Parce que selon lui concrètement aucun organisme national ou international n’a entrepris des démarches visant à venir en aide aux
sinistrés du camp.
Pour sa part la femme de Michel, Lalanne, déplore que depuis 2 ans par manque de moyens ses trois enfants n’ont pu se rendre à l’école.
« Ce qui est le plus dur, c’est que certaines fois des pilleurs nous volent le peu que nous possédons et parfois même des bouteilles en plastiques que nous rassemblons pour faire vivre nos enfants », se plaint Lalanne.
Toutefois les sinistrés logés dans des camps d’hébergement déclarent qu’ils ne se décourageront pas de crier leur amertume aux responsables du pays pour qu’enfin ils leur viennent en aide.
A rappeler que le séisme du 12 janvier 2010 a causé la mort de plus de 200.000 personnes et laissé environ 1.5 million de sans-abris. Aussi il est à noter que depuis quelques mois le gouvernement et ses partenaires ont entrepris un processus de relocalisation de ces sans-abris logés particulièrement dans les places publiques.
Roseline Louis Jeune
rosiejoseph15@yahoo.fr
ON CROIT RÊVER !
EST-CE UN INÉDIT DE KAFKA
OU DE IONESCO ?
N'est-ce pas une honte pour la classe politique que ce soit Mr Duvalier qui joue ce rôle?
Allocution de M. Jean-Claude Duvalier prononcé à l'occasion de la cérèmonie de graduation de la promotion Robert Blanc
de l'Ecole de droit et des Sciences Economiques des Gonaïves.
Monsieur le délégué ;
Monsieur le maire et les membres du Conseil municipal de la ville des Gonaïves
Monsieur le doyen du tribunal de première instance des Gonaïves
Monsieur le doyen de l’école de droit et des sciences économiques des Gonaïves
Mesdames, messieurs les membres du corps professoral
Mesdames, messieurs les membres du décanat de la faculté
Autorités civiles et judiciaires
Mesdames, messieurs les invités ;
Chers parents,
Ma chère commère,
Chères filleules, chers filleuls,
Je suis honoré de me trouver dans la glorieuse ville des Gonaïves, cité de l’indépendance ou nos vaillants ancêtres ont signé l’acte de notre indépendance pour nous permettre de vivre dans une
Haïti libre et souveraine que l’histoire a retenu comme la première république noire du monde.
Je suis particulièrement reconnaissant à vous, étudiantes et étudiants finissants de l’école de droit et des sciences économiques des Gonaïves de m’avoir choisi comme parrain de la promotion
Robert BLANC qui fut l’un des premiers directeurs de votre école fondée en 1912 par Raymond CABECHE, ancien député des Gonaïves. Je suis profondément touché par ce geste courageux et réfléchi.
Merci et merci encore!
Je vous présente chères filleules, chers filleuls mes chaleureuses félicitations pour avoir pu achever votre premier cycle d’études universitaires malgré les vicissitudes, les contraintes, les
soubresauts, les privations et les difficultés de toutes sortes que vous avez surmonté durant ces quatre dernières années.
Je présente également mes sincères félicitations à M. le doyen Me Joseph Mécène JEAN-LOUIS et au corps professoral qui ont mis a votre disposition leur savoir, pour faire de vous des hommes et
des femmes de loi.
A vos parents ici présents qui ont consenti d’énormes sacrifices, je partage avec eux ce matin le bonheur, la joie et la fierté que reflète leur visage, du fait que leurs enfants sont en train de
couronner avec succès des efforts tant mérités. Je vous félicite.
Me voici ce matin aux Gonaïves après vingt-six ans, répondant à votre invitation, il me revient donc à la mémoire des souvenirs qui ne sont pas nécessairement agréables. En effet, je pense à
Jean-Robert CIUS, Michelson MICHEL et Daniel ISRAEL tombés presqu’au seuil de l’adolescence. Souffrez un instant que je vous demande d’observer avec moi une minute de recueillement en leur
mémoire.
Merci.
Que le sacrifice de leur vie continue de nous rappeler le prix que nous devons attacher à la Justice et à la paix.
Mes chères filleules, mes chers filleuls,
Le fait par vous d’avoir fait choix de moi comme parrain de votre promotion illustre éloquemment cette part chaleureuse et significative de l’estime que vous m’apportez. Ainsi donc, je vous
remercie pour ce réconfort. Je puise des raisons supplémentaires de croire en votre intelligence et votre jeunesse, en plus de vos qualités de questionnement et de discernement.
Cette occasion exceptionnelle me ramène à près de quarante ans en arrière ; comme vous j’avais choisi de faire des études de droit, lesquelles ont été brusquement interrompues quand le destin m’a
conduit au timon des affaires de l’Etat. Je saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à mes professeurs d’alors : feu Hubert de RONCERAY, feu Grégoire EUGENE et notre professeur émérite,
l’éminent Gérard GOURGUE pour qui j’éprouve une affection toute particulière.
Mes chères filleules, mes chers filleuls,
Vous avez fait choix d’une discipline noble, socle même du fondement de l’Etat. Le droit, règle impérative du jeu social, refrène et canalise les instincts égoïstes et l’éternelle brutalité des
hommes. A des situations données, il impose des solutions obligatoires.
Dans votre alma mater, vous vous êtes initié à la maitrise des arcanes du droit pour défendre la veuve et l’orphelin comme on le dit si bellement dans la profession pour laquelle vous avez été
formés. Tant d’illustres et compétents devanciers, qui ont fait vibrer de la sonorité de leur verbe éclatant et percutant les murs de nos cours et tribunaux du pays, vous indiquent la voie à
suivre.
Je me permets de rappeler à votre mémoire les noms de : Hugues ST-PIERRE, Paracés PELISSIER, Dr. Clovis KERNIZAN pour ne citer que ceux-là. En donnant à votre promotion le nom de feu Me Robert
BLANC, avocat, magistrat célèbre et respecté, vous montrez que vous tenez à vous inspirer de ces prédécesseurs. J’ose espérer que votre engagement soit sincère, et que le pauvre ainsi que le
faible trouvent en vous la voix qu’ils n’ont pas. C’eut été le message de feu Me Robert BLANC.
Pour terminer, il est important de souligner à votre attention que le pays a grand besoin de vous. Il lui faut des femmes et des hommes capables de dépassement de soi pour faire respecter les
règles de droit et non l’arbitraire. Votre mission à partir de ce jour et tout au long de votre carrière professionnelle, consiste à mettre en application ces deux notions universelles acquises
lors de vos études : Egalite et Justice.
Heureusement pour vous, Haïti s’engage à retrouver son âme, condition sine qua non pour sa renaissance. Son histoire n’aurait pas de sens, si cette quête ne se faisait au nom d’un humanisme
nouveau auquel aspire votre génération.
Je laisse à votre méditation une pensée de feu mon père, le Docteur François DUVALIER :
« Il est des moments de l’histoire ou les peuples les plus endormis, les plus subjugués et que l’on croirait a jamais impuissants, se redressent, s’emparent de leur destin et conquièrent ce qu’il
y a de plus imprescriptible pour l’homme : la liberté »
Soyez forts, soyez fermes, mais soyez par-dessus tout, justes. Je suis fier de vous. Soyons tous fiers d’être haïtiens. Bonne chance et que Dieu vous bénisse.
Gonaïves, le 16 Décembre 2011.
Jean-Claude DUVALIER
"Les aides versées pour la reconstruction d'Haïti semblent invisibles"
Deux ans après le séisme qui a dévasté l'île le 11 janvier 2010, les effets de l'aide internationale demeurent discrets. Entretien avec Mackendie Toupuissant, président de la Plateforme
d’associations franco-haïtienne.
Où en est l’aide internationale pour reconstruire Haïti ? À l’heure où l’on commémore le deuxième anniversaire du séisme qui a ravagé l’île le 11 janvier 2010, la population haïtienne vit
toujours dans une grande précarité. Mackendie Toupuissant, Français d’origine haïtienne, président de la Plateforme d’associations franco-haïtienne (Pafha) revient pour FRANCE 24 sur le bilan de
la reconstruction du pays.
FRANCE 24 - Une partie de l’aide internationale a été distribuée en Haïti. Deux ans après le séisme, où en est la reconstruction du pays ?
Mackendie Toupuissant - Une partie de l’aide a été distribuée mais il est difficile de parler de chiffres. Les montants annoncés varient en fonction de l’interlocuteur. Les sommes avancées par le
gouvernement haïtien et celles de la communauté internationale ne sont pas les mêmes. Bill Clinton, au nom de l’ONU, avait parlé de 10 milliards de dollars lors de la conférence de New York. À ce
jour, on dit que 56 % des fonds ont été distribués en Haïti, ce qui représente plus de 5 milliards. De son côté, la France dit avoir décaissé près des trois quarts de son aide bilatérale soit 326
millions d'euros.
En tout cas, je suis revenu d’Haïti le 29 décembre, et ces aides versées semblent invisibles. Cinq milliards, c’est beaucoup, ça devrait se voir. Sans compter que ces sommes comprennent
uniquement les aides gouvernementales, pas celles des ONG. On peut s’interroger sur l’utilisation de ces fonds. Je ne dis pas qu’il y a eu des malversations mais on a le sentiment que les choses
n’ont pas vraiment changé quand on se promène dans les rues. La situation commence timidement à évoluer. Mais je n’ai pas vu une seule grue par exemple, ce qui serait un signe que la
reconstruction a commencé. Les axes principaux ont été dégagés de leurs gravats mais de nombreux quartiers reculés sont encore inaccessibles en voiture. L’urbanisme est encore à l’état sauvage.
Des zones du pays n’ont toujours pas l’électricité. Et le camp de la place du Champs de Mars devant le Palais national [siège de la présidence, ndlr] est toujours là. Les logements de fortune,
faits de tentes, de taules et de matériel de récupération, n’ont pas bougé. Hormis l’hôpital, aucun bâtiment public n’a encore été construit.
F24 - Pourquoi la totalité de l'aide financière internationale promise n’a-t-elle toujours pas été distribuée en Haïti ?
M. T. - Ce qui est sûr, c’est que l’argent n’a pas transité dans les caisses du gouvernement haïtien car il n’en a pas la capacité d’absorption. L’entreprenariat haïtien n’est pas en mesure de
reconstruire le pays. Les fonds sont donc à l’étranger. Mais les projets sont longs à monter et deux ans, cela reste court pour reconstruire le pays.
En Haïti, il y a des problèmes structurels endémiques. L’urbanisme, par exemple, pose des difficultés parce qu’il n’existe pas de cadastre. D’autant plus qu’il s’agit de constructions
antisismiques, qui nécessitent de longues et coûteuses études. Et puis l’État doit prendre des décisions de préemption. Et il est très long et compliqué de les faire avancer.
Les différentes séquences électorales n’ont pas favorisé, en outre, l’avancement des décisions. Le Sénat n’est pas complet, les élections municipales ont été reportées. Tant que le processus
démocratique n'a pas abouti, il est difficile de faire avancer rapidement les projets.
F24 - Peut-on être confiant dans la reconstruction future ?
M. T. - Les choses évoluent timidement, mais la volonté de s’en sortir est bien présente. Le peuple est patient, il survit grâce au système D mais il y a une réelle envie de reconstruire le pays.
Du foyer le plus modeste aux plus hautes autorités, les Haïtiens veulent prendre leur destin en main. Ils souhaitent une transmission du savoir pour mieux s’organiser. Les ONG historiques, qui
étaient déjà présentes avant le séisme, apportent toujours un soutien important mais la population souhaite œuvrer elle-même pour son futur.
Au niveau politique, les différentes mesures pour l’emploi prises par le président Michel Martelly vont dans ce sens. Il souhaite faire venir l’emploi et les investisseurs sur son territoire pour
que les Haïtiens aient enfin du travail et du pouvoir d’achat. Il y a deux semaines, par exemple, il a fait modifier le code de la propriété pour autoriser les investisseurs étrangers à acheter
en Haïti. Avant cette modification, l’implantation d’industries étrangères était impossible.
Il y a également un vrai potentiel sur le plan économique. Le tourisme peut largement être développé. L’île n’a rien à envier aux paysages des Caraïbes.
Sur le plan économique, les avis sont partagés quant à l’action de Michel Martelly. Il y a les inconditionnels et les sceptiques. Mais si les avis divergent sur l’action politique à mener, la
volonté de s’en sortir et l’optimisme du peuple et de ses dirigeants sont unanimes. Cela peut prendre 10 ou 20 ans, mais tout le monde est confiant. Les Haïtiens et toute la diaspora haïtienne
croient fort en la reconstruction. La nation, qui a 208 ans d’Histoire, n’a pas toujours été comme cela. Elle a connu des temps glorieux que la population entend bien retrouver.
Haïti/Constitution : Michel Martelly n’a pas respecté ses engagements dans ce dossier selon Pierre Espérance
lundi 16 janvier 2012 à 17:49
La publication ou non de l’amendement de la constitution ne saurait constituer en soit une crise. Mais, le problème c’est le fait que le président de la République a pris des engagements qu’il n’a pas respectés.
C’est l’avis du directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains, Pierre Espérance, en réaction au dernier communiqué du club de Madrid concernant des engagement pris en décembre dernier par le président Michel Martelly notamment celui de publier l’amendement de la constitution.
Selon Pierre Espérance, le RNDDH qui a été représenté à la commission ayant travaillé sur les erreurs enregistrées dans le texte d’amendement est favorable à la publication de la constitution amendée.
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